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Post 2 : Imminent Dead - Le journal d'un futur assombri

 
Post 2 : Imminent Dead - Le journal d'un futur assombri
 
 


 
 
10/12 -  17h23 : [Sur le chemin du retour]
 
 
Je crois que rien n'a jamais été si compliqué dans ma vie. Les évènements récents en sont la cause, et je crois que mon existence, jusqu'alors tranquille et sans obstacles se retrouve tout à coup bousculé par un jeu absurde pour décider de la succession d'un dieu ayant soif de divertissement macabre. Ce divertissement, comme dis, nous confronte, nous, 12 participants, à se battre au-delà de la mort, sans pitié et sans remord. Comment peut-on vivre, en se détruisant ? C'est pourtant la condition dans laquelle je suis à présent : mais je ne veux tuer personne. Je me demande si à long terme, je serai obligée de lever la main, sur quelque personne qui se trouve dans cette ville, certainement. Et à en croire certain, ils me connaissent. Et à cause de mes distances prisent avec les autres, je me retrouve en mauvaise posture – car je ne connais pas mes ennemis -, quant à établir mon plan de survie.
Oui, je crois que c'est ce qui m'importe le plus. Survivre. En ne me fiant qu'à mon instinct, ne me dévoilant à personne d'autre que moi-même. Et si je peux accéder à la liberté, mon portable et son pouvoir de prédiction me seront un allié vital, indissociable de ma survie.
 
-Tu comptes me suivre encore longtemps ? Je demande.
Tomoharu marche silencieusement à côté de moi, depuis que nous sommes sortis de l'école. Peut-être veut-il seulement me raccompagner à la maison, même si cette possibilité me semble loin de la réalité, étant donné tout ce qu'il m'a dit tout à l'heure. Sur le toit, après le retour de la cathédrale de causalité, il m'a juré tout faire pour me protéger, malgré mes refus incessant, et a aussi prononcé cette phrase qui m'a provoqué le plus fort dégoût :
-Et si tu n'as plus besoin de moi, tu pourras m'éliminer.
Je l'ai giflé. Ça m'est venu comme ça, sans que je puisse vraiment me contrôler. Après ça, il m'a simplement regardé, une marque rouge sur la joue, en me lançant un sourire nostalgique. Ça m'a frappée de plein fouet.
Depuis, il m'a suivi, sans un mot de notre part. A part moi, juste à l'instant.
 
Arrivé devant la porte de la maison de ma tante, je lance un regard à Tomoharu, qui me regarde aussi, un regard assez mélancolique collé au visage.
-Je pense que tu peux me laisser ici, je peux me débrouiller toute seule maintenant.
-Tu as entendu les autres, certains te connaissent et savent certainement où tu habites... C'est pourquoi je préfère rester avec toi pour te protéger.
-Mes parents risquent de rentrer, et s'ils te voient, ils vont te mettre à la porte, peu importe les belles paroles que tu pourras leur raconter.
-On sait très bien tous les deux que tes parents ne sont pas là, Chiharu, me lance-t-il, un air grave sur le visage.
Je ne peux pas lui mentir, et je crois d'ailleurs que je ne suis pas très douée pour ça. Je me retourne vivement et rentre dans la maison, le laissant seul dehors.
Une fois à l'intérieur, je dépose mes affaires dans l'entrée, enlève mes chaussures mouillées par la neige et me dirige vers la salle à manger, où une surprise de taille m'attend :
-Qu'est-ce que tu fous là ?!
Tomoharu se tient devant moi, à ma plus grande surprise, et s'autorise même un sourire en voyant ma mine étonnée.
-C'est vraiment pas compliqué de rentrer chez toi, tu sais ? Les portes et les fenêtres sont d'une facilité infantile à ouvrir ; n'importe qui pourrait les ouvrir sans vraiment forcer...
-Peut-être, mais pour l'instant, je te demanderai de bien vouloir sortir !
-Une fois qu'on est entré, on ne sort plus, tu devrais le savoir... me répond-il un sourire moqueur sur le visage.
Je peste intérieurement en serrant les dents, lui lançant un regard le plus noir possible. Cependant, il l'esquive en saisissant la télécommande de la télévision. Il tombe sur la chaîne d'infos en continu, et après les titres, l'affaire du meurtre d'Aiko-san se retrouve décortiquée par les journalistes :
 
« ...le meurtre d'une jeune femme, professeur de français du collège public de Sakurami, a trouvé la mort, hier, des suites de ses blessures, importantes et qui témoignent de la violence de l'homicide. D'après les enquêteurs chargés de l'affaire, les blessures aurait été infligée par un animal sauvage, ou par un individu cherchant à dissimuler l'identité de sa victime, presque méconnaissable. Retrouvons en direct notre envoyé spécial... »
 
-Tu vois ? La police est déjà sur les traces de la personne ayant tué cette femme, me dit-il.
-Et alors ? C'est une bonne chose, non ?
Il soupira, puis commença ses explications :
-Est-ce que tu ne t'es pas demandé si ce meurtrier aurait pu en avoir après toi ? Après tout, cette femme était ton professeur principal ! Et tu étais présente, lors de sa mort, je me trompe ?
-Oui, mais je...
Silence. Qu'est-ce qu'il vient de dire ? Que j'étais présente lors de l'assassinat, oui, mais ce n'est pas ce qui me touche le plus : comment peut-il savoir que j'étais présente ?
-C'était toi ?! Je crie.
Il me regarde, d'abord étonné, puis me sourit légèrement. Comment ai-je pu ne pas m'en rendre compte plus tôt ?! Le fait qu'il m'appelle par mon prénom, qu'il soit si apte à entrer par les fenêtres de ma maison !
-Tu comprends pourquoi il est si facile de te mener en bateau ?
-...
Je crois plutôt que je devrais me méfier de lui, même s'il prétend vouloir me protéger. Ca fait plusieurs fois que je me le dis, c'est vrai, mais ce n'est pas près de changer. Le laisser s'installer chez moi est assez dérangeant, surtout que mis à part la chambre de ma tante, et une petite pièce où s'entassent toutes sortes de bibelots ramenés de ses voyages, il n'y a pas d'autre pièce contenant de lit, ici. Compte-t-il rester longtemps ? Tout porte à le croire, étant donné que le Survival Game ne fait que commencer.
-Tu comptes rester combien de temps ? Je demande, au hasard.
-Autant de temps qu'il le faudra, répond-il vaguement.
Je soupire bruyamment, ce qui ne lui échappe pas :
-Ne t'inquiète pas, je ne compte pas dormir dans ton lit, je vais simplement me contenter du canapé...
Il dit ça en me lançant un clin d'½il. Moi, de mon côté, je ne peux que grommeler : « J'espère bien, oui... ». Il s'avance alors vers moi et me frotte gentiment la tête, et je recule aussitôt, lui lançant, d'un regard noir :
-Je veux bien que tu me protèges, mais je ne veux pas que tu me touches, ou me colle de trop près.
Il me sourit, et ajoute :
-Très bien.
 
 
10/12  -  19h39 : [Résidence Hanazawa, Sakurami]
 
 
Le soir, après avoir fini mes devoirs dans ma chambre, je décide de descendre et me dirige vers la cuisine quand je sens un fumet agréable me parvenir jusqu'au nez. Je rentre dans la pièce et qui je découvre au fourneau ?!
-Tomoharu ?!
-Oh, bonjour chérie, tu vas bien ?
Je le regarde d'un air complètement consternée :
-Retire tout ce que tu viens de dire ! Et si tu comptes me préparer de petits plats pour me faire gagner ta confiance, tu as tout faux !
-Ce n'était pas mes intentions.
 
Il paraît vexé. Je ne sais pas si j'ai bien fait de laissé entendre que je n'avais pas confiance en lui. Et maintenant je me rends compte que, s'il venait à être contre moi, ou à s'éloigner de moi, je me retrouverais toute seule. Et ce n'est pas ce que je veux non plus. Se retrouver seul est une chose vraiment horrible, et on ne peut s'en rendre compte qu'en étant dans ce cas. Je n'ai jamais été seule, non. J'avais toujours ma tante qui veillait sur moi, quand j'étais plus jeune. Mais dans les conditions où je me retrouve à présent, ce sentiment de solitude va s'accroître de plus en plus. Et pourtant, personne n'est venu sonner à ma porte pour tenter de me tuer. Alors, pour l'instant, je crois que je devrais le garder près de moi, même si je ne le considère même pas comme un ami. C'est égoïste, et le pire, c'est que j'en suis conscience. Mais après tout, nous ne nous sommes connus qu'à peine aujourd'hui...
 
Nous mangeons rapidement ce soir-là, sans un mot. Si l'atmosphère est pesante, moi je me sens assez dérangée, comme si on pénétrait mon espace personnel. Je n'ai jamais mangé avec personne d'autre que des membres de ma famille, c'est dire !
Quant à la nourriture, elle est excellente. Je crois que je parais piètre cuisinière à côté de ce cordon bleu.
J'essaie tout de même d'engager la conversation, parce que je le sens assez frustré :
-Tes parents ne risquent pas de s'inquiéter pour toi cette nuit ?
-Je n'ai pas de parents...
Il prend ses baguettes et se serre sur les plats.
-Ah ? Et pourtant, tu as dit tout à l'heure que tu vivais ici avec tes parents...
-J'ai menti. Je ne tiens pas à avoir des assistantes sociales sur le dos, surtout que maintenant je dors ici...
J'acquiesce en silence et reporte mon attention sur la nourriture. La fin du repas arrive assez vite, et je l'aide à débarrasser.
 
Je monte ensuite à l'étage, histoire de lui ramener une couverture pour la nuit. Une fois trouvée, je descends, et, me voyant, il me sourit faiblement et prend la couette que je lui tends.
-Merci...
Je le considère quelques secondes et finalement, je réponds :
-De rien.
Alors que je veux repartir, je sens qu'il me prend par la taille et m'embrasse délibérément le cou, tout en me murmurant :
-Bonne nuit...
Je rougis légèrement à cette initiative, et je riposte verbalement :
-Ne tente rien, cette nuit, compris ? De toute façon, un bon coup de poing en pleine face te remettra les idées en place, et aussi...
Ma main est soudainement arrêtée dans son élan par Tomoharu, et l'on voit clairement dépasser de ma manche la lame effilée d'un couteau. Je me sens soudain défaite, et je lui lance un regard noir, essayant de m'échapper de ses bras. Mais il resserre son étreinte, et me glisse à l'oreille :
-N'oublie pas, Chiharu : je sais tout de toi.
Je m'arrache de ses bras, et, sans un regard, je sors de la pièce, et lui, n'oublie pas d'ajouter un :
-Bonne nuit.
Auquel je ne réponds pas.
 
Je traverse le couloir sombre du couloir à l'étage et arrivé devant la porte de ma chambre, j'enclenche la poignée et y rentre. Je ferme bien la porte à clef et prend mon portable, resté dans la poche de mon jean. Je l'ouvre et y regarde mon journal, et murmure, pour moi-même :
-Bien, tout s'est déroulé comme prévu...
 
 
 
♦ Transaction ♦
 
 
 
11/12  -  7h45 : [Sur le chemin de l'école, Sakurami]
 
 
 
Tout en courant à en perdre haleine, je sors précipitamment mon portable et jette un ½il à mes pronostiques quand à ce retard que je risque d'avoir. Oui, ce qui devait arriver arriva et, ce matin, mon réveil n'a pas sonné. Malgré les interdictions d'un Tomoharu furtivement croisé ce matin, je me rends quand même à l'école. D'après mon journal, je devrais arriver exactement 1 min 37 secondes, m'évitant ainsi le retard tant redouté. Car ce que je désire le moins monde, c'est d'être remarqué par notre nouveau professeur qui ne m'inspire pas confiance du tout.
 
 
11/12  -  7h59 : [Classe des 3èmes années, collège de Sakurami]
 
 
Alors, une fois arriver dans ma classe, je le vois qui se trouve au banc à côté de moi, dernier rang, côté fenêtre, et qui me regarde de son air satisfait, content de son petit tour de magie, et de m'avoir clouée sur place, si bien que je n'entends ni la sonnerie, ni le professeur rentrant dans la salle, s'installant à son bureau.
Je m'assois à mon tout après avoir repris mes esprits et commence à sortir mes affaires. Une heure de cours passe, sans que j'y prête vraiment attention, et durant ce temps, je jette parfois des coups d'½il à mon journal. Je remarque d'ailleurs que j'ai oublié de lire des notes, et un frisson me parcoure l'échine tandis que je vois que cet évènement est censé arriver dans quelques minutes :
 
11/12  - 8h55 : [Classe des 3èmes années, collège de Sakurami] : Le directeur est venu me chercher en classe, et je l'ai suivi à son bureau. Je ne me sens pas bien.
11/12  - 9h01 : [Bureau du principal, collège de Sakurami] : Le directeur m'a avoué être le responsable de la mort d'Aiko-san. J'ai essayé de m'enfuir mais il a sorti un pistolet de son bureau et m'a tiré une balle dans la tête.
 
Puis, en gros caractères, majuscules, il y a écrit la mention :
 
 
DEAD END
 
 
Cette marque dégage à elle seule toute une malédiction, et la peur s'immisce en moi comme s'il s'agissait de mon propre sang, glacé par la stupeur de ses quelques mots.
Je range précipitamment mon portable lorsque le prof s'approche de moi, et scrute la porte d'un air attentif. Réfléchir. Réfléchir à une alternative, qui pourrait faire reculer ma mort d'au moins quelques minutes, histoire de trouver un plan... Mon c½ur tambourine à ma poitrine, et je me sens nauséeuse, mais pas comme quand on a de la fièvre. Non, cette impression qu'on ne s'en sortira pas, que la mort est proche, s'en est la cause.
Tomoharu semble perplexe, bizarrement, et, comme s'il avait lu dans mes pensées :
-Monsieur, Hanazawa-san ne se sent pas bien... Est-ce que je peux l'accompagner à l'infirmerie ?
Le prof nous considère quelques secondes, et c'est avec le c½ur battant que j'attends sa réponse :
-Oui.
Nous sortons de la classe, et j'aperçois tout juste que derrière son bureau, notre professeur semble manipuler un objet, qui pour moi est vital : un portable. Il doit sans doute écrire un message, et je crois savoir pour qui : le principal. Ils sont alors deux à vouloir ma peau ? Lequel d'entre eux possède un journal du futur ?
Arrivés à l'angle d'un couloir, je lance :
-Le principal sera là d'une minute à l'autre...
Il ne me répond pas, et je devine qu'il est en train de vérifier les alentours. Pendant ce temps, je fouille dans les poches de ma veste et en sors un couteau, semblable à celui que j'ai utilisé hier. En le voyant, il me demande :
-Tu te promènes toujours avec une arme sur toi ?
-On est jamais trop prudent, sur le chemin du retour, surtout maintenant qu'il fait nuit très tôt. Et puis, je préfère me protéger de tous les pervers qui traînent...
Il sourit, puis ajoute :
-Tu as entièrement raison.
Il reporte son attention sur le couloir et je vérifie également de mon côté.
-Qu'est-ce qu'on pourrait faire ? Je demande.
Il semble réfléchir. Il s'accroupit soudain et je fais de même, et il pose une main sur ma bouche.
Dans le couloir, on entend des bruits de pas, lents et lourds, qui se rapproche lentement... Cependant, je regarde furtivement mon portable, et remarque une nouvelle note, ainsi que toute une suite d'évènements :
 
 
11/12  -  9h15  [Dans les couloirs du collège, Sakurami] : Quelqu'un a actionné l'alarme incendie. Toutes les classes du collège sont sorties les unes après les autres.
 
11/12  -  9h22  [Dans les couloirs du collège, Sakurami] : Le collège est désert. Les cours ont été annulés pour la journée, et c'est pour nous que le jeu de survie commence. On est en mauvaise posture...
 
11/12  -  9h36  [Dans les couloirs du collège, Sakurami] : Tomoharu et moi avons été séparés. Le principal m'a pris à part, et m'a tiré une balle dans la poitrine.
 
 
DEAD END
 
 
 
-Tomoharu, il faut qu'on parte ici...
Il se tait, perplexe.
-Tomoharu, je vais mourir ! Il va me tuer dans à peine vingt minutes !!
Ma voix se brise. Mon c½ur cogne dans mon corps, et répand en moi son liquide chaud qui brûle mon corps gelé par la peur. La peur. Ce sentiment qui nous plonge dans les ténèbres les plus obscurs, sans moyen de se débattre, ni de chercher la lumière. L'espoir de s'en sortir, d'y échapper. D'échapper à un destin tracé sur un appareil numérique, et qui semble complètement absurde. Et pourtant, c'est la réalité. Ma réalité.
Je sens les larmes me monter aux yeux et la gorge me brûler, si fort que j'en ai affreusement mal. Je tremble comme une feuille, et je me sens nauséeuse. Un cocktail parfait pour mourir. Cependant, Tomoharu me regarde toujours de la même manière qu'avant : impassible. Aucune expression sur le visage, il me regarde, tout simplement. A l'intérieur de moi, j'ai l'impression d'être incomprise : comment peut-il être si détendu alors que mon portable a prévu ma mort ?!
-J'ai...
Alors que je m'apprêtai à répliquer, il me saisit par les épaules, et me tire violemment contre lui, unissant nos lèvres par un baiser.
Au début, cette action inopinée me cause une très grosse gêne, me faisant rougir, et pourtant, ce baiser a quelque chose de réconfortant... Sans pour autant faire disparaître ma peur, Tomoharu semble la canaliser. Même si pour moi, c'est est un peu trop précipité...
Et lorsque je le repousse légèrement pour y mettre fin, il ne dit rien. Au contraire, il saisit ma main, et la presse contre sa poitrine en me murmurant :
-Tout ira bien.
 
Même si je souris en lui montrant que je crois en lui, j'ai en vérité beaucoup de mal à y croire. Je suis pessimiste, et cela fait partie de mon caractère. Et quant à lui, même en l'ayant embrassé, j'ai toujours beaucoup de méfiance à son égard. Après tout, je le lui ai bien fait comprendre en pointant la lame de mon couteau vers lui hier soir. Même si cela avait un tout autre but... Alors si je peux l'utiliser juste pour me permettre de rester en vie... Oui, c'est la meilleure chose à faire. L'utiliser et rester en vie.
 
 
 
A suivre...
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#Posté le samedi 04 janvier 2014 05:13

Modifié le samedi 04 janvier 2014 05:30

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